DÉFINITION non-exhaustive du Turbomédia.
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DÉFINITION non-exhaustive du Turbomédia.
Le Turbomédia est une manière de raconter une histoire, sous forme de narration séquencée graphique, adaptée et pensée pour un support numérique.
Loin de la simple lecture d’une page classique de Bande Dessinée, scannée et zoomée, le Turbomédia permet la lecture en plein écran et profite des avantages d’une interface graphique: les cases s’affichent au rythme des clics -ou taps sur écran- du lecteur (qui contrôle ainsi sa vitesse de lecture) mais les bulles peuvent apparaitre et disparaitre, ainsi que des mouvements se créer (par l’utilisation de l’animation Flash ou encore la persistance rétinienne dans une succession d’images visuellement très proches avec quelques détails qui changent de l'une à l’autre).
Le créateur/théoricien du concept de turbomedia (Balak -Yves Bigerel- l’explique très bien sur son blog par 2 petits Turbomédias (il faut cliquer sur la flèche de droite, puis ensuite taper régulièrement sur la touche "fléche droite" sur le clavier pour continuer la lecture):
Le Premier: (écran noir au début, c’est normal) CLIQUER ICI
Le second: CLIQUER ICI
Actuellement, il existe 3 "écoles" de Turbomédia:
1- La première défend le découpage narratif comme base du turbo et pense que limiter les animations et les sons permet un meilleur confort de lecture. L’écran reste découpé en cases en les faisant apparaître à chaque clic/tap. Le lecteur de BD veut lire, et non-pas regarder un dessin animé. (Voir les Turbomédias: Pax Arena, MediaEntity, le Mal-Aimé, tout ce que fait Marvel comics actuellement dans ce domaine, etc)
2- La seconde avance qu’il faut au contraire utiliser au maximum l’animation, quitte à remplacer un découpage de cases par une séquence animée en Flash. L’écran propose souvent une seule image -animée ou non- à chaque clic/tap. (Voir les Turbomédias: le BlogaMalec, Azuria, etc)
3- La dernière est un parti pris global: puisque nous sommes sur un écran (donc un ordi, une tablette ou un smartphone), autant aller au maximum des possibilités du médium: le turbomédia s’accompagnera de son, d’effets animés de toutes sortes et pourrait même incorporer des passages entièrement en vidéo. (Ce type particulier de Turbomédia peut se rapprocher de ce que font les américains avec MadeFire.)
Loin de la simple lecture d’une page classique de Bande Dessinée, scannée et zoomée, le Turbomédia permet la lecture en plein écran et profite des avantages d’une interface graphique: les cases s’affichent au rythme des clics -ou taps sur écran- du lecteur (qui contrôle ainsi sa vitesse de lecture) mais les bulles peuvent apparaitre et disparaitre, ainsi que des mouvements se créer (par l’utilisation de l’animation Flash ou encore la persistance rétinienne dans une succession d’images visuellement très proches avec quelques détails qui changent de l'une à l’autre).
Le créateur/théoricien du concept de turbomedia (Balak -Yves Bigerel- l’explique très bien sur son blog par 2 petits Turbomédias (il faut cliquer sur la flèche de droite, puis ensuite taper régulièrement sur la touche "fléche droite" sur le clavier pour continuer la lecture):
Le Premier: (écran noir au début, c’est normal) CLIQUER ICI
Le second: CLIQUER ICI
Actuellement, il existe 3 "écoles" de Turbomédia:
1- La première défend le découpage narratif comme base du turbo et pense que limiter les animations et les sons permet un meilleur confort de lecture. L’écran reste découpé en cases en les faisant apparaître à chaque clic/tap. Le lecteur de BD veut lire, et non-pas regarder un dessin animé. (Voir les Turbomédias: Pax Arena, MediaEntity, le Mal-Aimé, tout ce que fait Marvel comics actuellement dans ce domaine, etc)
2- La seconde avance qu’il faut au contraire utiliser au maximum l’animation, quitte à remplacer un découpage de cases par une séquence animée en Flash. L’écran propose souvent une seule image -animée ou non- à chaque clic/tap. (Voir les Turbomédias: le BlogaMalec, Azuria, etc)
3- La dernière est un parti pris global: puisque nous sommes sur un écran (donc un ordi, une tablette ou un smartphone), autant aller au maximum des possibilités du médium: le turbomédia s’accompagnera de son, d’effets animés de toutes sortes et pourrait même incorporer des passages entièrement en vidéo. (Ce type particulier de Turbomédia peut se rapprocher de ce que font les américains avec MadeFire.)
Dernière édition par hcreach le Sam 1 Aoû - 0:04, édité 13 fois
Re: DÉFINITION non-exhaustive du Turbomédia.
Personnellement, je penche plus vers la première école, celle qui met en avant le découpage narratif et la persistance rétinienne. C’est dans cette optique que je compte réaliser mon premier Turbomédia.
Je suis un amoureux du découpage; c’est l’une des raisons qui me font aimer la Bande Dessinée. Je ne peux concevoir de perdre ça.
J’aimerais assez savoir ce que vous pensez de ces Trois écoles?
Je suis un amoureux du découpage; c’est l’une des raisons qui me font aimer la Bande Dessinée. Je ne peux concevoir de perdre ça.
J’aimerais assez savoir ce que vous pensez de ces Trois écoles?
Re: DÉFINITION non-exhaustive du Turbomédia.
Je crois que je tombe dans le 3ème groupe.
Disons que je suis dans le 1er groupe, mais que si une animation apporterait un vrai plus, je n’hésite pas à l’utiliser
De même que d’autres possibilités du web. Il y a tant de choses à explorer, tant que ça contribue à raconter l’histoire, je suis prête à les tester !
C’est drôle, quand j’ai abordé le turbomédia, je ne considérais que le premier groupe.
Et puis, le découpage entre une planche BD et un format écran, c’est vraiment pas pareil ! Moins de possibilité j’ai l’impression sur turbo (surtout quand on veut être lisible sur smartphone).
Disons que je suis dans le 1er groupe, mais que si une animation apporterait un vrai plus, je n’hésite pas à l’utiliser

De même que d’autres possibilités du web. Il y a tant de choses à explorer, tant que ça contribue à raconter l’histoire, je suis prête à les tester !
C’est drôle, quand j’ai abordé le turbomédia, je ne considérais que le premier groupe.
Et puis, le découpage entre une planche BD et un format écran, c’est vraiment pas pareil ! Moins de possibilité j’ai l’impression sur turbo (surtout quand on veut être lisible sur smartphone).
ClemKle- Messages : 1
Date d'inscription : 19/08/2015
Re: DÉFINITION non-exhaustive du Turbomédia.
Haha! Alors je suis d'accord avec toi quand tu parles de moins de possibilités de raconter une histoire sur écran, C'est drôle à dire mais je pense que la technologie (pour l'instant) limite la narration dessinée.
Par contre, même si j'aime l'idée qu'il doit y avoir mille voies à explorer avec le Turbomedia, j'ai peur surtout que tant qu'on n'aura pas exploité au Max une narration basique type "découpage-clic/tap", alors tous les effets qu'on pourra y rajouter tomberont vite dans le gadget...
Par contre, même si j'aime l'idée qu'il doit y avoir mille voies à explorer avec le Turbomedia, j'ai peur surtout que tant qu'on n'aura pas exploité au Max une narration basique type "découpage-clic/tap", alors tous les effets qu'on pourra y rajouter tomberont vite dans le gadget...
Re: DÉFINITION non-exhaustive du Turbomédia.
Un article intéressant pour approfondir le sujet du temps et de l'animation :
http://www.du9.org/dossier/images-mouvementees-de-vincent/
On y distingue les animations hétérochrones (qui n'ont pas d'influence sur l'écoulement du récit : gif animés en boucle, animation pour fluidifier une transition) et les animations homochrones (auxquelles le récit est intimement lié : vidéo dont l'écoulement du temps échappe au contrôle du récepteur).
Ainsi, d'après moi,
Le malaise, ou la difficulté de lecture peuvent provenir d'une mauvaise utilisation de ces temps : du son, homochrone (le contenu d'un phylactère lu), plaqué sur une séquence hétérochrone ; ou encore, un contrôle de la navigation, avec une durée de lecture ou un mouvement, imposé au lecteur.
Le turbomedia est différent de la bande dessinée en ce sens qu'il propose non plus une navigation en hauteur ou en largeur mais en profondeur, comme si toutes les images se superposaient. À la place de faire glisser les images et de lire une longue bande verticale (le cas de bien des bds sur Tapastic, par exemple, ou des histoires de ZOT! Online de Scott Mccloud), on navigue dans une superposition d'images. Notons qu'un effet de transition homochronique peut anéantir complètement la lecture. Voir par exemple, "The right number", de Scott Mccloud là aussi, ou les effets de glissement qui existent sur bien des lecteurs qui simulent ainsi des pages papier.
http://www.du9.org/dossier/images-mouvementees-de-vincent/
On y distingue les animations hétérochrones (qui n'ont pas d'influence sur l'écoulement du récit : gif animés en boucle, animation pour fluidifier une transition) et les animations homochrones (auxquelles le récit est intimement lié : vidéo dont l'écoulement du temps échappe au contrôle du récepteur).
Ainsi, d'après moi,
- Les "motions comics" ne sont pas de la bande dessinées, et ne se lisent pas comme tels, puisqu'ils utilisent des animations homochrones. Les motions comics sont des films d'animation, utilisant certes la bd comme matière première.
- Le lecteur garde entièrement le contrôle sur les turbomédias de Malek et compagnie. Les animations sont généralement là pour fluidifier une transition, ou n'ont pas d'influence sur l'écoulement d'une scène. Il ne s'agit pas d'un film d'animation. Mais nous ne pouvons plus non plus parler de "bande" dessinée.
Le malaise, ou la difficulté de lecture peuvent provenir d'une mauvaise utilisation de ces temps : du son, homochrone (le contenu d'un phylactère lu), plaqué sur une séquence hétérochrone ; ou encore, un contrôle de la navigation, avec une durée de lecture ou un mouvement, imposé au lecteur.
Le turbomedia est différent de la bande dessinée en ce sens qu'il propose non plus une navigation en hauteur ou en largeur mais en profondeur, comme si toutes les images se superposaient. À la place de faire glisser les images et de lire une longue bande verticale (le cas de bien des bds sur Tapastic, par exemple, ou des histoires de ZOT! Online de Scott Mccloud), on navigue dans une superposition d'images. Notons qu'un effet de transition homochronique peut anéantir complètement la lecture. Voir par exemple, "The right number", de Scott Mccloud là aussi, ou les effets de glissement qui existent sur bien des lecteurs qui simulent ainsi des pages papier.
PierreM- Messages : 3
Date d'inscription : 21/08/2015
Re: DÉFINITION non-exhaustive du Turbomédia.
Pierre:
Merci pour le lien vers l'article!
Je suis tout-à-fait d'accord avec toi, quand tu dis que les Motion-comics ne sont pas de la bande dessinée. Aussi quand tu dis que le Turbomédia lui-même n'est pas de la bande dessinée: nous devrions plus appeler cela des "écrans dessinés".
Pour tout ce qui est des animations, c'est effectivement là que se "joue" l'apport de l'écran dans la lecture, en bien ou en mal.
Le souci vient du fait que, tout comme Photoshop à ses débuts avec les lens flare et autres..., les utilisateurs/auteurs de turbomédias ont souvent envie de mettre toutes ces animations en dépit du sens de leur histoire, juste de "l'effet pour l'effet".
Merci pour le lien vers l'article!
Je suis tout-à-fait d'accord avec toi, quand tu dis que les Motion-comics ne sont pas de la bande dessinée. Aussi quand tu dis que le Turbomédia lui-même n'est pas de la bande dessinée: nous devrions plus appeler cela des "écrans dessinés".
Pour tout ce qui est des animations, c'est effectivement là que se "joue" l'apport de l'écran dans la lecture, en bien ou en mal.
Le souci vient du fait que, tout comme Photoshop à ses débuts avec les lens flare et autres..., les utilisateurs/auteurs de turbomédias ont souvent envie de mettre toutes ces animations en dépit du sens de leur histoire, juste de "l'effet pour l'effet".
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